Bravo aux musiciens MM Vincent DUPONT et Jean-Luc SENDRON, lors du Concert d’inauguration de la restauration de l’Harmonium le 14 septembre 2018 

un peu d’historique sur l’Harmonium… « L’acquisition de l’harmonium de l’église d’Ardon remonte probablement à la fin du 19ème siècle ou au tout début du 20ème. Fabriqué aux Andelys (Eure) par la maison Dumont & Lelièvre, célèbres facteurs d’orgues qui construisirent jusqu’à 40 à 50 instruments par mois vers la fin du 19ème siècle, cet harmonium « harmoniphrasé » L. Dumont-on peut penser que le L signifie Lelièvre-permit à l’époque aux églises et paroisses pauvres de disposer d’un instrument idéal et peu couteux.

> Les témoignages d’habitants du faubourg d’Ardon s’accordent à dire que l’instrument a cessé d’être joué au début des années 60. Un autre harmonium, plus petit, plus récent et situé près du choeur de l’église le supplanta. D’autant que la chorale n’avait plus à monter l’escalier assez raide de la tribune. Toujours est-il que l’association des amis de l’église d’Ardon en 2014 a pris conscience de son état et a fait de la restauration de l’instrument une de ses priorités.

> Les rencontres débutées en 2014 avec le conservateur départemental du patrimoine, avec la municipalité et l’aval de la paroisse ont permis de déboucher sur une restauration entreprise par M. Vincent Dupont, facteur d’orgues à Longueval.

Le coeur de l’instrument étant resté un an et demi dans son atelier, ce n’est qu’au printemps 2018 qu’il fut livré et remonté. Mais la partie n’était pas gagnée car les variations de température, le fait d’être resté très longtemps sans jouer ont eu des conséquences inattendues. M. Dupont a du ramener en partie l’instrument pour peaufiner un mécanisme très complexe. Après des jours et des jours de réglages, de recherche du meilleur accord, de répétitions, ce n’est que ce vendredi 14 septembre qu’une centaine de spectateurs a pu entendre de nouveau le son de l’harmonium magnifié par M. Sendron, musicien « à l’oreille » comme il se définit qui ne s’est pas privé de faire découvrir ou redécouvrir au public ravi le son de la scie égoïne, de différentes flûtes, d’une cornemuse et  même un accompagnement de l’orgue de Barbarie tenu par son épouse. En résumé, un magnifique et très original concert qu’il ne fallait pas manquer ! »

Merci à Nicole, Jacques et Jean-Louis pour cet historique

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